Le soleil s'élève à l'horizon, ses rayons transpercent l'obscurité,
Les ombres nocturnes s'estompent, emportant avec elles la nuit effacée.
Les rideaux cèdent aux lumières du matin, une symphonie d'aube naissante,
Je peux enfin voir son visage,
une muse qui fait battre mon cœur de manière incessante.
Chaque nouveau jour est une renaissance, un tableau de l’existence renouvelé,
Je suis plus heureux d’être resté toute une vie de nuits, une quête envoûtée.
D’habitude, je serais parti depuis longtemps,
vagabond des passions passagères,
Mais cette fois,
mon cœur trouve en elle une éternité dans la lumière des astres légendaires.
Seuls les murs se souvenaient de moi,
témoins muets de mes traversées éphémères,
Mais ils ne pouvaient parler, gardiens silencieux de mes rêves austères.
Aucune lettre laissée, aucun message envoyé, juste une présence étouffée,
Ses cheveux étaient comme un feu liquide,
une flamme éternelle, illuminant ma destinée.
Elle est la seule que je désire, étoile scintillante de mes nuits sans fin,
Elle est la plus belle fleur,
épanouie dans un jardin où les mensonges s’éteignent enfin.
Que je n’ai le temps de voir que pendant une heure, un instant précieux et rare,
Je pourrais passer toutes mes journées à forger de nouvelles excuses,
à embraser cet espoir.
Juste avant de fermer la porte, un adieu qui se veut éternel,
Pour voir son visage pendant un instant de plus, éphémère mais essentiel.
Et lorsque le crépuscule approche, et que le jour s'incline en silence,
Mon cœur demeure en éveil, nourri par la chaleur de son essence.
Elle est l'aube et le crépuscule, le commencement et la fin de mes jours,
Un amour ineffable, une poésie gravée au-delà du retour.